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Tu étais bien plus qu'une Maman tu étais un Trésor que le bon dieu m’a donné,

et qui a repris auprès de lui, tu est cette présence silencieuse et tendre, auprès de moi, derrière mes larmes et mes sourires, j'ai le sentiment d’être gui-dés par Toi,

Bien sûr, là-haut de quelque part tu dois m'entendre ou bien me voir, mais se parler c'était plus tendre on pouvait encore se comprendre

 

dans le souvenir, le chagrin de ton absence, j'ai encore le pouvoir de rire et celui de pleurer.

J'ai le pouvoir de prier ou d’être athée, je peux dire le fond de ma pensée,

comme tu le faisais, je peux aimer ou détesté

Mais je n'ai pas le pouvoir de revenir sur le passé, ni celui de prévoir ce qui va m'arriver.

ll y a des larmes qui ne cessent jamais de couler des vides qui ne se comblent pas

des souvenirs que rien n'efface, le sourire me revient parfois

mais uniquement pour masquer ma peine.

Le chagrin n’est que le revers de l’amour. est c’est encore de l’amour.

Au cœur de ma faiblesse, je ne peux plus apprécier le cadeau de ta présence

Cependant à mon tour, j'essaie avec mes moyens d’offrir mon humble et fragile présence

J'avance en marchant en boitant pas à pas vers un monde qui ne me convient plus vraiment...

mais que je choisie grâce à ma foi, mes désirs et mes réalités.

​​En sachant que mon corps peut se limiter.

Dieu a repris la lumière que j’avais parmi les vivants, le manque c’est pour la vie.

Ça ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de moi, à chaque pas, à chaque souffle que je prends. C'est un grand vide au fond de moi, tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais comme je m'ennuie de ton regard, le manque c’est de me lever chaque matin

avec une étincelle d’espoir puis voir cette étincelle s’éteindre au fil des heures

Je m’accroche à ces beaux souvenirs

et j' espère de nouveaux, ton absence c’est pour moi

de regarder la porte, le fauteuil, les photos, le banc du jardin,

les fleurs, en espérant te voir et pour partager encore des instants magiques, c'est regarder les oiseaux, m’assoir quelques instants à rester à l’affut de ta voix, de ton sourire dans un silence qui ne sera jamais brisé

et c’est te voir surgir d’un coup derrière la porte ou je sais que …

Tu n’apparaitras jamais.

​​Tu me disais on est bien tous les deux, on a besoin l'un de l'autre,

C’était le bonheur de ma vie de voir tes yeux me regarder,

Ton sourire, ta bienveillance, nos discussions me manque terriblement !!!

 

Ni le temps, ni les années ne peut combler ma vie désormais, Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir et le présent qui me retient de te rejoindre un beau matin

 

Cependant ton absence n’est pas qu’un vide car tu éveille en moi une nouvelle présence, intime, affectueuse, paisible. Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un...

Maman, tu est une cette lumière que je garde en mon cœur

Et qui ne s’éteindra qu'avec moi, avec cette conviction

Que cette lumière brilleras à nouveau en nos yeux en nos cœurs. 

 

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A ma Mère

Février 2016

Si t'étais là - Louane
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On peut entretenir le souvenir sans entretenir la peine

Oups ! pas possible Merci de votre compréhension

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